jeudi 31 janvier 2008

Nord Thailande : boucle Pai - Mae Hong Song - Mae Sariang - Mae Sot

Je quitte Chiang Mai pour Pai ou j'arrive apres 4 heures de bus sur une très bonne route de montagne avec pas mal de lacets. Je suis assez décue en arrivant a Pai, la ville se trouve dans une plaine entourée de petites montagnes, le paysage est assez sec et triste, la ville n'a aucun intérêt, c'est une ville artificielle faite uniquement pour les touristes, il parait qu'il y a quelques années c'était un paradis pour routards, en tout cas maintenant cela ne vaut pas le déplacement à mon gout. Même les locaux ne sont pas trés sympas ici, blasés je suppose par l'afflux de touristes. Je ne resterai donc qu'une après midi et une nuit, le temps de faire une petite ballade à pied vers un village lisu.
Les lisu sont arrivés au début du 20e au nord Thailande, depuis le Tibet et le Yunnan; les femmes portent encore leurs costumes très colorés (longues tuniques bleues, pantalons roses, chemises rouges).


La campagne est un peu plus jolie des que l'on s'élève un peu au dessus de Pai.


De Pai je continue vers le Nord vers Mae Hong Song : petite ville entourée de montagnes. Au centre de la ville un joli petit lac et autour, de belles maisons et 2 temples.


Je pars en moto-taxi vers Mae Aw, village dans les montagnes à la frontière birmane, peuple de Hmongs et de chinois du Kuomingtang. On peut déguster et acheter ici du thé local chinois. De nombreux enfants sortent de l'école, le visage maquillé, comme de nombreuses femmes birmanes. La poudre est extraite d'un arbre, elle leur sert de protection contre le soleil, a un pouvoir raffraîchissant et c'est aussi très esthétique, certaines femmes se maquillent en faisant de jolis dessins avec cette poudre sur leur visage.


Sur le chemin du retour je passe par la petite cascade de Pha Sua. Le soir je mange sur le charmant marché de nuit au bord du lac, on fait son choix de nourriture sur les différents stands et on s'assied sur une natte au bord de l'eau ... Ce soir la au menu : du porc grille au barbecue avec des patates douces , un régal !
Le lendemain avant de partir, belle lumière sur le lac :



Je quitte Mae Hong Song pour Mae Sariang, toute petite ville au bord de la rivière Yuam. La campagne environnante est très belle, très verte, de nombreuses cultures de mais, haricots, riz ...


Les femmes portent de larges chapeaux ronds :


Je pars pour une ballade en moto avec Franz que je viens a nouveau de rencontrer ici : 50 km de route jusqu'à la rivière Salawyn qui marque la frontière avec la Birmanie. Au début, nous roulons dans la plaine au milieu des cultures :


Puis la route devient sinueuse en abordant la partie montagneuse :


Nous nous arrêtons dans un petit village en bord de route, il semble y avoir de l'animation dans une des maisons, nous nous approchons et le maitre de maison nous invite a entrer et a partager le repas (il est 10 heures du matin ..). Une énorme marmite est sur le feu, a l'intérieur une soupe avec du vermicelle de riz, des légumes, de la viande, des abats ... nous goutons et c'est très bon.


Notre hôte nous explique que aujourd'hui c'est le baptême de son fils (baptiste) et que tout le village est invite a la fête. Nous discutons un moment avec une femme refugiée birmane qui vit depuis de nombreuses années en Thaïlande. Elle était prof en Birmanie et parle tres bien anglais. Elle nous explique qu'elle n'a plus de nationalité, comme la plupart des réfugies birmans ici, ils ne peuvent pas retourner dans leur pays, ils ont le droit de rester en Thaïlande mais uniquement dans les camps pres de la frontière, donc difficile de trouver du travail et de construire une vie ici. Elle même a travaille longtemps pour diverses ONG mais chaque fois qu'elle veut de déplacer a Chiang Mai ou Bangkok par exemple, il faut qu'elle demande une autorisation spéciale. Elle nous explique que certains pays comme le Canada, la Nouvelle Zélande acceptent d'accueillir certains des refugiés birmans.
Dans cette région il y a de nombreux camps de réfugiés birmans et de nombreuses ONG comme AMI, MSF, et bien d'autres et les volontaires sont les bienvenus (ils cherchent des gens pour donner des cours d'anglais aux réfugiés par exemple ...)
Nous continuons le voyage jusqu'à la rivière Salawyn, de l'autre cote c'est la Birmanie !


Le lendemain je pars pour Mae Sot en minivan. Le trajet se fait sous la pluie, dommage car le paysage est assez beau. Mae Sot est un point frontière avec la Birmanie. Cette ville héberge de nombreux réfugiés birmans dans des camps a proximité. Je prends quelques photos sur le marché entre 2 averses.








Bon appêtit !!

lundi 28 janvier 2008

Arrivee en Thailande : de Chiang Khong a Chiang Mai

Le passage de la frontiere Laos - Thailande au niveau de Huay Xai est tres facile, un coup de tampon au bureau des visas cote Laos, puis je prends un petit bateau pour traverser le Mekong et en 5 minutes je suis en Thailande, a Chiang Khong, petite ville agreable au bord du Mekong. Un second coup de tampon au bureau des visas thailandais et c'est fini : je trouve assez rapidement une guesthouse et me promene dans les rues de Chiang Khong, le contraste avec le Laos est tres fort, la Thailande est un pays moderne, dans les rues de nombreux magasins avec plein de choses : nourriture mais aussi vetements, droguerie, distributeurs automatiques, c'est l'abondance ... et le sourire des thailandais n'est pas une legende !
Apres 1 nuit passee a Chiang Khong, je prends un premier bus pour Chiang Rai, puis un second pour Chiang Mai, capitale du nord de la Thailande, seconde ville la plus visitee du pays, ville agreable car a taille humaine, avec de nombreux temples (plus de 300), mais aussi ville moderne avec ses restaurants, ses cafes, ses boutiques.
Je vais passer 4 jours ici, le temps de visiter quelques uns des temples de la ville, de me payer un bon massage, de mettre a jour mon blog et rattraper tout le retard que j'avais pris, boire de bons cafes, marcher et manger dans les marches de nuit tres animes.
Wat Pa Pao, le seul temple shan birman de la ville :



un autre temple :


Wat Chiang Man, le plus vieux temple de la ville (1296):


Et comme la visite des temples ca creuse, je vais me restaurer sur le marche de nuit : ici aucun risque de mourrir de faim, on peut se regaler pour pas cher du tout !! Selon le jour de la semaine, le marche de nuit est dans un quartier de la ville ou dans un autre, la rue devient pietonne des la fin d'apres midi et les stands d'artisanat et de nourriture s'installent dans la rue ou sur les places.






On trouve meme des fraises, mais surprise, elles sont servies avec du sucre et ... du sel !


Un petit tour au marche aux fruits et au marche aux fleurs :




Et encore des temples (courage, plus que 297 a voir ...) :



Wat Chedi Luang, dont la massive pagode a ete detruite en partie par un tremblement de terre en 1545.


Derriere la pagode, on trouve un bouddha couche et des temples plus recents :



Wat Pra Sing, construit au 14e, le premier temple a heberger le bouddha d'emeraude, un tresor culturel qui reside actuellement au palais royal de Bangkok. Ce temple heberge le Pra Thongtip, la statue la plus veneree de Bouddha au nord de la Thailande.





Les stands de nourriture dans la rue :


Wat Suan Dok, le cimetiere des rois de Chiang Mai : plusieurs membres de la famille royale ont ete brules ici.




lundi 21 janvier 2008

Fin du sejour au Laos : Luang Namtha et Muang Sing

Voila ce que c'est que d'avoir un visa de 2 mois, on prend le temps et on s'eternise un peu mais c'est tellement agreable de voyager dans ce pays qu'on y prend gout ...
Mais si je veux voir un peu la Thailande il va quand meme falloir que je me decide a sortir du Laos. Mon sejour se termine donc dans la region de Luang Namtha et Muang Sing,au nord du Laos, pas tres loin de la frontiere chinoise. Cette region accueille de nombreuses minorites ethniques originaires de Chine et du Tibet : lanten, kamu, hmong, akha, thai dam, thai lu, yaos et bien d'autres. Chaque tribu possede des coutumes et un langage specifique, ainsi qu'un costume traditionnel lui aussi specifique, bien que maintenant les populations commencent a s'habiller de facon moderne, surtout depuis qu'elles ont ete deplacees des montagnes ou elles vivaient traditionnellement vers les plaines en bordure des routes. On trouve donc ici beaucoup de trek organises a la rencontre de ces minorites, ainsi que des randonnees dans le parc national tout proche.
Apres une nuit a Udomxai, j'arrive a Luang Nam Tha apres 4 heures de route : le minibus etait deja complet quand je suis arrivee 45 minutes avant le depart, j'ai donc eu droit a la chaise en plastique dans le couloir, pas tres confortable surtout dans les virages et comme c'etait une route de montagne bien sinueuse ...
En arrivant j'apprends qu'un village a 25 km de Luang Nam Tha fete la fin de la recolte : c'est ce qu'on appelle le nouvel an Hmong. Je pose donc mon sac dans une guesthouse sympa et saute dans un tuk tuk avec 1 francaise et 1 allemand que je viens de rencontrer. Nous arrivons dans le village, des tables sont installees pour manger dehors, une sono, plein de stands de nourriture et des jeunes filles hmongs dans leur costume traditionnel :





Ces fetes sont l'occasion pour les jeunes hmongs de differents villages de se rencontrer et de se courtiser. Le fameux jeu de la balle sert a faire connaissance : une rangee de garcons d'un cote et une rangee de filles de l'autre qui se lancent la balle.



Le lendemain je loue un velo pour explorer les environs, j'emprunte d'abord un joli petit pont :


Il est encore tot et la brume est la, enveloppant le paysage de cette ambiance si particuliere. Les paysans plantent le riz pour la seconde recolte de l'annee, cela faisait longtemps que je n'avais pas revu le vert tendre des jeunes pousses de riz :


Je traverse un premier village ou les femmes sont en train d'assembler des gerbes qui servent de toiture aux maisons.



Je rencontre une vielle dame qui fume la pipe :


J'arrive dans un autre village, la population ici est lanten, les femmes portent une tunique et des pantalons indigo, et des guetres blanches :


Ils fabriquent une pate de papier avec le riz et l'etalent et la font secher au soleil :


Je continue ma route au milieu des rizieres, traverse encore d'autres villages :





Puis je pars pour 3 jours de trek dans le parc national avec un couple de hollandais. Nous croisons des enfants qui pechent dans la riviere avec un masque et un harpon fait maison.


La marche se fait dans la foret, de nombreux bambous, des bananiers, des fougeres et plein de plantes dont les racines sont utilisees a diverses fins par les chamans des villages. Notre jeune guide va nous les faire decouvrir au fur et a mesure de la ballade. Certaines plantes permettent de soigner les brulures, les blessures, les rhumes. D'autres soignent la gueule de bois (quand on abuse trop du lao lao, l'alcool local a base de riz fermente). Dans les villages recules, les femmes se marient parfois encore tres jeune, vers 12 ans. Quand elles ont un bebe, elles n'ont alors souvent pas assez de lait pour le nourrir. Une racine de couleur jaune est alors utilisee pour aider la jeune mamam a avoir plus de lait. Les oreilles d'elephant sont utilisees ici pour soigner la malaria.


On voit aussi de nombreux papillons tres jolis et on entend, a defaut de les voir, quelques oiseaux.


Le premier soir on arrive dans un campement en pleine foret ou 2 femmes du village khmu le plus proche nous prepare un bon repas, en partie avec les plantes ramassees dans la journee, avec un the a la cardamome pour nous rechauffer. La nuit sera tres tres longue (couches a 7h15 c'est un record, le couchage est dur et il fait froid ...). La vue du campement au petit matin :


Notre pique nique de midi sur une nappe faite de feuilles de bananiers, et a gauche, ce qui ressemble un peu a des endives, c'est la fleur de bananier que l'on mange cru ou que l'on peut aussi faire cuire.


Et on arrive a notre second campement, il s'agit d'un ancien village akha, qui a ete abandonne l'annee derniere.


Le gouvernement a demande aux habitants de ce village de demenager dans un village plus accessible, plus proche de la route. C'est ce qui arrive a de nombreux villages ici au Laos. Nous demandons a notre hote akha (qui nous accueille dans son ancien village) ce qu'il en pense. Il nous dit que les jeunes sont assez contents de partir et de se rapprocher de la civilisation, les anciens beaucoup plus reserves. J'ai cru comprendre que le gouvernement leur avait paye une ecole, ce qui semble aussi une bonne chose ... mais difficile de savoir s'ils vivent vraiment mieux maintenant. Ici le plus jeune fils de notre hote akkha qui va garder son regard craintif pendant les 24h que nous allons passer avec lui et son pere.


Le lendemain matin nous partons dans la foret avec notre hote akkha et son fils dans l'espoir de voir des oiseaux : les akkha sont reputes pour leur connaissance de la nature et ils savent appeler les oiseaux en sifflant et en imitant leur chants. Nous ne verrons pas grand chose, car nous ne sommes surement pas assez discret et les oiseaux s'envolent tres vite. Nous revenons vers le campement pour y prendre notre petit dejeuner.


Le dernier jour de notre trek, nous sortons du parc national et arrivons sur des terres appartenant aux communautes. Hors du parc national, les villageois ont le droit de deboiser pour cultiver plus de terre. Le paysage est donc moins joli avec tous ces arbres coupes. Les villageois plantent ici du manioc, de la canne a sucre et du caoutchouc.


Au bord de la route, des enfants essaient d'attraper des poissons dans un petit ruisseau :


Nous continuons la ballade vers les premieres rizieres et arrivons au nouveau village akkha.




A l'entree du village, une balancoire geante faite de bambous, elle est erigee au moment des fetes qui ont lieu 3 mois apres les semis. Les akkha pensent qu'ils sont arrives sur terre grace a une balancoire. Durant les fetes qui durent 4 jours, les jeunes se propulsent tres haut sur cette balancoire.



Nous mangeons dans la hutte du chef du village, dans un coin un fusil, au cas ou son autorite ne serait pas reconnue ... Les enfants constituent 50% de la population du village, il y a ici une cinquantaine d'enfants qui vont a l'ecole primaire, 3 classes avec 3 professeurs. Les habitants du village sont essentiellement agriculteurs et travaillent dans les champs, quelque fois a 1 ou 2 heures de marche du village. La plupart ne parlent que la langue akkha, quelques hommes (dont le chef bien sur) parlent le lao. Encore aucun enfant de ce village n'est alle dans une ecole secondaire, le chef nous dit que peut etre l'annee prochaine cela va arriver ... Bien que proche de la route ce village n'a pas encore l'electricite.
A la sortie du village, une sorte d'autel avec un cadavre de chien : ce genre de sacrifice est souvent effectue dans un village pour chasser le mauvais sort (quand le village d'a cote est victime d'une epidemie quelquonque par exemple).


Nous reprenons la route, et encore des rizieres et des villages.


Dans un de ces villages on est en train de faire du lao lao et on voit ici l'etape de distillation :


Je pars ensuite pour 2 jours a Muang Sing.
Muang Sing était le plus grand marché d’opium du triangle d'or pendant l’occupation française. C'est l'un des principaux carrefours commerçants de la province de Luang Namtha, celle qui abrite le plus grand nombre de minorités ethniques de tout le Laos. Trente-neuf sur les 47 recensées dans ce petit pays de quelque 5 millions d'habitants. Aux différents groupes Tai (Tai Lu, Tau Neua, Tai Dam, Tai Deng, etc.), venus du Yunnan, s'ajoutent des populations Miao-Yao, également d'origine chinoise, comme les Hmong et les Yao, ou tibéto-birmanes, tels les Lolos et les Akha, voire austro-asiatiques comme les Khamu, qui parlent une langue môn-khmère. La plupart de ces groupes sont animistes, mais certains ont choisi le bouddhisme. La bourgade s'étend dans une vaste plaine cernée par les montagnes, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de la frontière chinoise et à 70 kilomètres à l'est de la frontière birmane. Autant dire au bout du monde. Les routes qui desservent le nord-ouest montagneux du Laos etaient encore assez mauvaises il y a 2 ou 3 ans mais de nouvelles routes ont ete construites divisant par 2 les temps de transport indiques dans mon guide.
Je demande au chauffeur de song thaw de me deposer 5 km avant la ville, ce qui me permet d'arriver a pied en traversant quelques petits villages. Je monte sur une colline pour avoir le panorama sur la plaine de Muang Sing :


En chemin, je croise de beaux dindons (on n'en voie plus par chez nous ...).


Les paysans sont au travail dans les rizieres :


A l'office de tourisme, je rencontre Denise, une americaine qui parle tres bien le francais, nous louons un velo pour explorer un peu les environs avant le coucher du soleil :


Le lendemain matin, je vais prendre mon petit dejeuner en ville avant de partir pour 1 journee de marche dans les villages voisins. Il fait encore frais, les laos prennent leur petit dejeuner autour d'un brasero dans la rue, le sticky rice est en train de cuire :


Je traverse un village hmong, des jeunes sont en train d'apprendre a jouer d'un instrument traditionnel, utilise essentiellement lors des funerailles.


Ils sont pas mignons ceux-la ????


Je traverse ensuite un village akkha : les maisons akkha sont sur pilotis alors que les maisons h'mong sont construites au raz du sol.



Les villageois ramassent ces plantes qui ressemblent a des plumeaux et les font secher pour en faire des balais et les exportent en chine (la frontiere n'est qu'a 10 km).



La salle de classe :


Femmes au travail ou partant travailler :




Le lendemain matin, au marche de Muang Sing :







Sur les akkhas ...
J'ai profite de mon sejour a Muang Sing pour visiter le musee ethnologique, il presente une video interessante, qui donne pas mal d'informations sur le peuple akkha. J'y ai appris que dans la tradition akkha, la venue au monde de jumeaux n'etait pas un heureux evenement, ils pensent que les parents ont du commettre un peche grave pour etre punis de la sorte, on tue alors les bebes a la naissance et les parents sont chasses du village. Le reportage montre comment une association tente de faire stopper cette coutume; dans un village 2 couples de jumeaux sont nes dans 2 familles et ils ont reussi a convaincre les familles et les habitants du village de conserver les bebes, au debut ces familles etaient tres mal vues du reste du village, cela commence a aller mieux ... Le reportage montre aussi les problemes lies a la consommation d'opium, frequente surtout chez les hommes, et les moyens de desintoxication mis en place par d'autres associations.
J'ai lu aussi dans un article sur l'ethnie akkha que les deplacements de population des montagnes vers les plaines avaient genere des maladies et des deces pour ces populations. Il se trouve que cela a coincide avec l'arrivee des premiers touristes dans les villages et certains villageois akkha ont donc associe l'appareil photo aux maladies et deces survenus a ce moment la, ce qui explique que certains soient effrayes a la vue d'un appareil photo.

Et voila, c'est ma derniere soiree au Laos, que je passe avec Denise et Lisa. Nos routes se separent ici. Denise (de Los Angeles), que je viens de rencontrer a Muang Sing, part explorer le nord est du Laos; Quant a Lisa (de Singapour), nous avons passe ensemble la frontiere cambodgienne il y a presque 6 semaines et nous nous sommes plusieurs fois croisees au Laos, mais cette fois ci c'est la derniere car Lisa pars vers la Chine ... Quant a moi, je fais route sur Houesay ou je vais traverser la frontiere pour rentrer en Thailande, derniere etape du voyage !!!